Négocier son salaire - la clé du succès !

Le travail est un élément essentiel de notre vie. Nous passons souvent plus de temps au travail qu'avec notre partenaire et nos enfants. C'est précisément pour cette raison qu'il est préférable de veiller à ce que votre travail vous apporte satisfaction et bonheur ! Mais même si votre travail est agréable, il n'est pas agréable de penser que vous ne gagnez pas assez. Il vous faudra donc, à un moment ou à un autre, parler de votre salaire, que ce soit lors de votre candidature ou, plus tard, lors d'une négociation salariale.

Nombreux sont ceux qui éprouvent des difficultés à négocier leur salaire. Pourtant, vous ne pouvez et ne devez pas l'éviter, car il n'y a rien de plus démotivant qu'un salaire dont on ne se sent pas satisfait ! D'ailleurs, négocier n'est pas si difficile. En fait, nous le faisons plus que vous ne le pensez, presque tous les jours, consciemment ou inconsciemment. Vous négociez avec votre enfant (si tu vides ton assiette maintenant, tu pourras utiliser la tablette plus tard), avec vos collègues (qui rédige le procès-verbal de la réunion d'équipe ?), avec votre partenaire (je cuisinerai ce soir, mais feras-tu les courses ?).

On négocie chaque fois que l'on veut obtenir quelque chose de quelqu'un ou que quelqu'un veut quelque chose de nous. Chacun défend ses propres intérêts, souvent contradictoires. Vous avez besoin les uns des autres pour atteindre vos objectifs. Grâce à une bonne communication, ouverte d'esprit, vous parvenez à une solution, à une situation gagnant-gagnant pour les deux parties. Il n'est pas nécessaire d'être un pitbull dominant et compétitif pour bien négocier. Au contraire, les meilleurs négociateurs sont des personnes empathiques, flexibles et coopératives.

Il s'agit donc d'une compétence de communication que nous possédons tous !

Et pourtant, lorsqu'il s'agit de négocier son propre salaire, l'angoisse pointe le bout de son nez. C'est parce qu'il s'agit de soi et de ses propres revenus Beaucoup de gens ont du mal à dire "je vaux plus". C'est pourquoi les athlètes et les artistes prennent un manager sous leur aile, qui peut le dire à leur place ? Mais il s'agit avant tout de trouver un bon équilibre dont les deux parties se sentiront satisfaites à la fin. Vous donnez quelque chose et vous pouvez donc attendre quelque chose en retour. Il s'agit d'une négociation, pas d'un acte de charité.

La clé la plus importante de la réussite est la préparation ! Avant de commencer à négocier, vous devez être bien préparé à cette conversation.

  1. Déterminez le montant dont vous avez réellement besoin pour vos frais de subsistance. C'est votre minimum absolu, votre limite inférieure, votre refus de négocier (vous n'avez besoin que de cela pour vous ?).
  2. Qu'est-ce qu'un salaire de marché ? Quel est le salaire pratiqué sur le marché du travail pour le travail que vous faites ou que vous ferez. Il est important de ne pas vous exclure du marché à cause de votre prix, mais en même temps, ne vous sous-estimez pas non plus.

Le salaire est déterminé par un certain nombre de facteurs tels que le poste, la région, le secteur... Vous pouvez faire des recherches en ligne ou vous renseigner auprès de votre réseau. Renseignez-vous également auprès des agences de recrutement. Elles sont souvent très bien informées sur les budgets salariaux en vigueur

  • Quel est votre salaire "heureux"? Qu'est-ce qui vous rend heureux ? Il se peut que ce salaire soit beaucoup plus élevé que le salaire du marché, et il n'y a rien de mal à cela. N'hésitez pas à vous positionner haut sur le marché si vous avez les bons arguments pour montrer que vous en valez la peine. Toutefois, il est important de rester réaliste.
  • Regardez la situation dans son ensemble ! N'oubliez pas que la rémunération ne se limite pas au salaire mensuel brut. Pensez également aux horaires de travail flexibles, à la compensation des heures supplémentaires, aux jours de congé supplémentaires, au travail à domicile, aux offres de formation, aux chèques-repas/cadeaux/éco/sport, à l'assurance collective, à l'assurance maladie et hospitalisation, aux primes, à la distribution des bénéfices, aux options d'achat d'actions, aux opportunités sportives internes... Ce sont parfois des éléments très précieux de votre rémunération totale, mais ils ne sont pas toujours aussi "tangibles". Il arrive que l'on soit plus heureux avec un jour de travail à domicile par semaine qu'avec 100 euros bruts de plus par mois... Lors de votre préparation, réfléchissez donc soigneusement à d'autres formes de rémunération et fixez vos priorités personnelles. Vous élargirez ainsi votre champ de négociation et créerez des opportunités créatives pour les deux parties.
  • Définissez votre stratégie. Quel objectif voulez-vous atteindre ? Visez haut ! Dressez une liste de tous vos USP (arguments de vente uniques). Quelle valeur ajoutée pouvez-vous apporter ? Qu'est-ce qui vous rend unique ? Dites clairement ce que vous valez et convainquez l'autre partie de vos talents, de votre dynamisme et de votre enthousiasme. Mettez par écrit quelques-unes de vos réussites afin de pouvoir les évoquer facilement en cas de besoin. Vous ferez ainsi une impression indélébile !

Et pour finir : n'abandonnez pas trop vite et restez respectueux, intègres, positifs et créativement constructifs tout au long du processus de négociation !

La négociation exige de l'empathie pour l'autre partie et de la patience. Écoutez activement ce qui se dit et gardez une vue d'ensemble afin de pouvoir ajuster votre stratégie si nécessaire au cours de la conversation.

Vous voulez d'autres conseils sur la négociation salariale ? Sachez que ce sujet peut également être abordé dans le cadre d'un coaching de carrière. Un coach de carrière dispose souvent d'une longue expérience du marché du travail et est donc très bien placé pour vous conseiller sur ce sujet.

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