Prendre ses responsabilités : 5 conseils

J'ai déjà remarqué que de nombreuses personnes en burn-out (imminent) accordent une grande importance à la qualité "prise de responsabilité". C'est une qualité merveilleuse, mais l'excès d'une certaine qualité vous fait tomber tout droit dans le piège.

Le piège de la responsabilité

Prendre des responsabilités, c'est faire passer le bien commun ou l'intérêt du groupe avant le sien. Les personnes ayant un sens élevé des responsabilités se préoccupent avant tout des objectifs de l'entreprise plutôt que de leur propre "moi". Il est compréhensible que le "sens des responsabilités" soit souvent inclus dans les compétences requises pour un poste vacant.

Seulement, trop, c'est trop, car si l'on laisse l'organisation prendre le pas sur le "moi", on commence à s'annuler soi-même, voire à se sacrifier. Les gens se concentrent tellement sur le travail qu'ils ne ressentent plus leurs propres besoins et ne se fixent plus de limites: tout doit céder le pas au travail, par exemple ne pas pouvoir se reposer à la maison lorsqu'on est malade, parce que le travail doit être fait.

Souvent à la fois physiquement, émotionnellement et mentalement. Mais ce n'est pas non plus une bonne chose pour l'organisation. En effet, les employés attendent une reconnaissance de la part de l'organisation en échange de leur comportement sacrificiel (souvent inconscient). Or, cette reconnaissance n'est jamais à la hauteur de leurs efforts (parce qu'elle se fait à leurs dépens !). Parfois, d'ailleurs, ce comportement peut se retourner contre l'employé : il arrive que le manager se sente menacé par un employé aussi responsable et dévoué, qu'il ait l'impression que l'autre veut prendre le pouvoir. Et là, comme un coup de tonnerre, c'est souvent le licenciement qui s'ensuit. Alors que le salarié ne pensait qu'à l'intérêt de l'entreprise ...

Comment faire alors ?

J'aime utiliser la métaphore d'un bateau par temps de tempête pour illustrer ce principe. Lorsqu'un bateau menace de s'échouer sur une mer agitée, les gens jettent l'ancre. Il en va de même pour les êtres humains : nous jetons nous aussi l'ancre dans des conditions turbulentes, à la recherche de la paix. Seulement, la question est de savoir où l'on jette l'ancre. Sur vous-même ? Ou avec l'autre personne, l'organisation ? Qui vous sert de point de référence ?

Les personnes ayant un sens élevé des responsabilités ont souvent tendance à placer leur point d'ancrage dans l'organisation. La cause de ce phénomène se trouve souvent dans l'enfance, où l'on a appris (inconsciemment) à toujours se concentrer sur son environnement, ce qui a dilué le contact avec soi-même - et ses propres limites! - a été dilué. Il est également compréhensible que si l'on jette l'ancre avec l'autre personne, le travail ne sera jamais assez bon, puisque le point de référence se trouve à l'extérieur de soi. C'est aussi là que se cache souvent le perfectionnisme...

Le défi pour les personnes qui ont tendance à se sacrifier au profit de l'organisation est donc l'amour de soi. L'amour de soi, c'est se trouver suffisamment important pour se faire passer en premier et fixer des limites à partir de là.

Et comment faire ? 5 conseils :

C'est simple en théorie, mais souvent beaucoup plus difficile à mettre en pratique. Pour moi, ces 5 conseils fonctionnent :

  1. Posez-vous régulièrement la question "De quoi ai-je besoin MAINTENANT?
    Des post-it placés à des endroits stratégiques peuvent vous aider à garder cette question à l'esprit.
  2. Soyez économe en promesses
    Vérifiez d'abord par vous-même si quelque chose vous donne ou vous coûte de l'énergie. Cessez de faire des promesses si l'effort est supérieur à ce qu'il vous apporte.
  3. Développer une meilleure connaissance de soi
    Lecoaching professionnel est une manière accessible de travailler sur cette conscience de soi en cherchant des réponses à des questions telles que "qui suis-je et qui veux-je être ?", "qu'est-ce qui est important pour moi ?", "qu'est-ce qui me donne de l'énergie?" ...
  4. Développez votre conscience corporelle
    Prenez conscience de votre corps - par le sport, les massages ...
  5. Et surtout, soyez indulgent avec vous-même !
    Les schémas qui ont réussi à s'incruster pendant 40 ans ne disparaissent généralement pas en 1-2-3 ...

Conseil de lecture:

J'ai moi-même tiré un grand profit du livre The drama of the gifted child" (Le drame de l'enfant surdoué) d'Alice Miller.

Et vous ? Où jettez-vous l'ancre ?

Voulez-vous apprendre à vous recentrer sur vous-même et à développer à nouveau une meilleure connaissance de vous-même ?

Vous cherchez des réponses à des questions telles que "qui suis-je ?", "qui veux-je devenir ?", "qu'est-ce qui est important pour moi ?", "qu'est-ce qui me donne de l'énergie ?", "quels métiers correspondent à ma personnalité ?" ...

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